Information à l'anesthésie

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Les différentes étapes de votre parcours anesthésique

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Résumé d'information
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Informations diverses

questions fréquentes

Jeûne pré-opératoire

Avant toute anesthésie, pour des raisons de sécurité, il est indispensable que vous soyez a jeun.


- Vous pouvez manger jusqu’à 5 H avant votre arrivée à la clinique

Ensuite seuls les liquides clairs sont autorisés


- Il est conseillé de boire des liquides clairs jusqu’à 1 H avant votre arrivée à la clinique
(eau, thé, café +/- sucré, jus de pommes ou de raisin, eau avec sirop)
Il ne faut pas boire de lait (y compris laits végétaux), de jus avec pulpe ou de boissons gazeuses. Ce ne sont pas des liquides clairs. Vous ne devez pas boire d’alcool la veille ou le jour de l’intervention.


Si l’estomac n’est pas vide, au moment de l’anesthésie, il y a un risque de passage des aliments dans les poumons, responsable de pneumopathie potentiellement très grave.

Tabagisme peri opératoire

Il a été prouvé que le tabagisme en période péri-opératoire : 


  • augmente le risque de survenue de complication médicale (infectieuse, respiratoire, cardiovasculaire…)
  • augmente le risque de complication chirurgicale (mauvaise cicatrisation, infection du site opératoire, retard de consolidation osseuse…)
  • augmente la durée d’hospitalisation et le risque de transfert en réanimation 


Plus la durée d’arrêt du tabac avant la chirurgie est longue et plus le risque de survenue de complications liées au tabagisme diminue. Il vous est donc conseillé(e) d’arrêter votre consommation tabagique 6 à 8 semaines avant votre intervention afin de réduire significativement ces risques. Un arrêt même de 12 à 48 heures avant une intervention permet une meilleure oxygénation de votre organisme.


La nocivité de la cigarette electronique n'étant pas encore démontrée à ce jour, nous vous conseillons de l'interrompre de la même manière que le tabac. 



                   



Tabac Info service

https://www.tabac-info-service.fr/



Syndrome d'apnée obstructif du sommeil (SAOS)

Qu’est ce que c’est ?

Le syndrome d’apnée obstructif du sommeil SAOS est une pathologie qui associe un trouble de la commande ventilatoire centrale et une obstruction des voies aériennes supérieures.


Qu’elles sont les symptômes et les facteurs de risques ?

Les symptômes sont souvent des ronflements nocturnes, la constatation par l’entourage de pause respiratoire pendant le sommeil ainsi qu’une fatigue diurne.

Elle survient plus fréquemment chez l’homme de plus de 50 ans. 

Elle est souvent associée à d’autres comorbidités, tels que l’hypertension artérielle et l’obésité.

On considère qu’actuellement environ 5% de la population souffre de cette pathologie et environ 80% des SAOS ne sont pas connus.


Comment en faire le dépistage et le diagnostic ?

Le dépistage pourra avoir lieu dès votre consultation d’anesthésie par votre médecin par le calcul d’un score de dépistage appelé STOP-BANG. En fonction du résultat, votre médecin anesthésiste vous adressera à un spécialiste pour la suite du dépistage.

Des tests spécifiques (enregistrement polysomnographique, saturation nocturne en oxygène) vont permettre de conforter le diagnostic, d’évaluer la sévérité de l’atteinte et éventuellement de poser l’indication d’un support ventilatoire à domicile (CPAP).


Quel est le rapport entre SAOS et anesthésie ?

Les patients porteurs de SAOS présentent une sensibilité particulière aux effets dépresseurs respiratoires et aux troubles de la motricité des muscles laryngo-pharyngés induits par les agents de l’anesthésie, et plus particulièrement par les morphiniques. Le SAOS peut être à l’origine d’apnées et de désaturations en oxygène sévères qui posent problèmes lorsqu’elles surviennent après retour à domicile dans les suites d’une chirurgie ambulatoire et justifient une attention particulière des équipes médicales chez ces patients.

Certaines anesthésies locorégionale, tel que le bloc interscalénique, sont également pourvoyeuses de désaturations post-opératoire, venant se surajouter à celles causées par le SAOS.


De plus, le SAOS est associé à la survenue d’un grand nombre de complications périopératoires, parmi lesquelles on peut citer les difficultés

d’accès aux voies aériennes supérieures (intubation difficile), les troubles du rythme cardiaque, l’instabilité hémodynamique, l’AVC, le retard à la reprise de l’autonomie respiratoire après anesthésie générale.


Le SAOS modifie t-il mon anesthésie ?

Aucun type d’anesthésie n’est contre indiqué.

Votre anesthésiste privilégiera des produits d’anesthésie de courte durée d’action et le recours à l’anesthésie locorégionale sera réalisé dès que possible. L’objectif étant de diminuer ou de supprimer la consommation de morphinique, risquant d’augmenter le nombre et la sévérité des apnées post-opératoires.


Le SAOS modifie t-il mon type d’hospitalisation ?

Pour les patients atteints d’un SAOS : en fonction de sa sévérité, de la présence d’un appareillage à domicile par CPAP et du type de chirurgie, l’hospitalisation en ambulatoire peut être déconseillée et nécessiter l’hospitalisation d’une nuit en service de soins continus pour surveillance continue de la saturation en oxygène.


Si le SAOS est diagnostiqué et pris en charge par assistance ventilatoire à domicile, qu’il n’existe pas de comorbidités sévères ou que le SAOS est suspecté mais peu sévère, la chirurgie ambulatoire, qu’elle soit réalisée sous anesthésie générale ou sous anesthésie locorégionale est parfaitement réalisable en ambulatoire.


Dois-je apporter mon appareil de CPAP lors de mon hospitalisation ?

Oui. 

Quel que soit le type d’hospitalisation (conventionnelle ou ambulatoire), il est indispensable de rapporter votre appareil d’oxygénation, si vous en disposez d’un. Il sera essentiel de le porter les nuits suivant votre opération, car le nombre et la sévérité des apnées après certaines anesthésies peuvent être majorés.

En ambulatoire, si pour diverses raison médicales ou chirurgicales, vous nécessitez d’être finalement hospitalisé une ou plusieurs nuits, vous aurez votre appareil à disposition.      

Transfusion sanguine

Certaines interventions chirurgicales sont à risque de saignement important (chirurgie du rachis, chirurgie pour pose de prothèse articulaire…)


Dans ces cas là, lors de votre consultation d’anesthésie, l’information sur la transfusion sanguine vous sera donnée, sans pour autant signifier que vous serez obligatoirement transfusé. En effet, des mesures d’épargne sanguine peuvent être, dans certains cas, prises par votre anesthésiste dès la consultation afin de diminuer le risque de transfusion. Cela peut aller de la simple prescription de comprimé de fer oral en cas de carence martiale, à la prescription d’érythropoïétine (EPO) en injection sous-cutanée plusieurs semaines avant votre intervention.


Cependant, il est possible que la décision de vous transfuser soit prise alors que vous serez sous anesthésie. Si vous avez dû(e) recevoir une transfusion durant l'anesthésie, nous vous en informerons dès votre réveil.


Objectif d’une transfusion sanguine :

La transfusion est un traitement qui peut être nécessaire en cas de manque :

  • de globules rouges (dont le rôle est le transport de l’oxygène) 
  • de plaquettes (dont le rôle est la formation du caillot de sang)
  • de facteurs de la coagulation                                             

Pour chacune de ces situations, il existe un produit spécifique. 


Risques:

Comme tout traitement, la transfusion comporte des avantages et des inconvénients. Elle n'est envisagée par votre médecin que lorsque les bénéfices attendus pour votre santé sont supérieurs aux risques encourus. 


Les complications sont rares et le plus souvent sans gravité (urticaire, réaction fébrile sans cause infectieuse). 

Des complications exceptionnelles, potentiellement graves, voire mortelles, peuvent survenir en cas de transfusion dite incompatible. 


Les précautions prises permettent de rendre exceptionnels les risques liés aux très nombreux groupes sanguins ou à la transmission de bactéries, et totalement exceptionnels ceux liés à la transmission d’infections virales, notamment les hépatites et le VIH.

Prise en charge de la douleur post-opératoire

La prise en charge de votre douleur post-opératoire est une de nos priorités. Elle sera anticipée par votre médecin anesthésiste dès votre consultation. Celle-ci sera adaptée à votre intervention, à vos antécédents, à vos allergies et intolérances médicamenteuses.


Elle se base :

  • D’une part, sur une association d’antalgique, au mécanisme d’action différent, administrée par voie intra-veineuse dès votre prise en charge en bloc opératoire et ce avant votre réveil afin de prévenir et de traiter toute douleur éventuelle.
  • D’autre part, quand cela est possible, une anesthésie locorégionale seule ou associée à une anesthésie générale, vous sera proposée afin d’endormir la zone opératoire et de participer activement à la prise en charge de la douleur. Elle permet ainsi d’assurer la plupart du temps une excellente analgésie post-opératoire.


Les traitements à disposition pour la prise en charge de la douleur:


  • Pallier 1 et 2 : Paracétamol, Anti-inflammatoire, Nefopam, Tramadol, Codéine, Opium…
  • Pallier 3 : Morphinique
  • Anesthésie locorégionale périphérique ou centrale
  • Traitement des douleurs neuropathiques : anti-épileptiques, anti-dépresseur…
  • Prévention des soins douloureux : Patch de Xylocaïne, Kalinox…
  • Techniques relationnelles : Hypnose, relaxation, musicothérapie…
  • Kinésithérapie/massage/cryothérapie


Dès que possible, la prise de ces antalgiques se fera par voie orale.


Les objectifs d’une prise en charge précoce de la douleur sont d’une part de diminuer leur intensité et d’autre part de diminuer/supprimer la consommation de morphinique pendant et après l’intervention. Cela permettra d’augmenter votre confort post-opératoire en supprimant les effets indésirables possibles secondaires à la prise de morphinique.


A votre réveil et pendant toute la durée de votre hospitalisation, le personnel médical et paramédical s’attachera à évaluer plusieurs fois par jour l’importance de vos douleurs afin d’adapter au mieux vos traitements antalgiques. Il suffit de la noter de « 0 à 10 ». 0 correspondant à l’absence de douleur et 10 la douleur la plus intense que vous pouvez imaginer.


L’évaluation de votre douleur post-opératoire repose sur le binôme patient-soignant : il est donc important de signaler toute douleur, même faible, au personnel soignant afin de la prendre en charge rapidement pour ne pas la laisser s’installer et s’intensifier, devenant ainsi plus difficile à traiter.


Lors de certaines interventions très douloureuses, un cathéter péri-nerveux peut être laissé en place plusieurs jours au contact des nerfs de la zone opérée. Des anesthésiques locaux sont injectés dans le cathéter pour minimiser la douleur post-opératoire. Les séances de kinésithérapie sont donc facilitées, ainsi que vos mouvements. Selon les consignes, vous pouvez vous lever et même vous déplacer.


Il est possible également que votre médecin anesthésiste vous prescrive une PCA de morphine (Analgésie Controlé par le Patient).

Avec ce système de PCA, vous utilisez un appareil programmé pour soulager votre douleur et pour vous apporter un maximum de confort. L'appareil est composé d'une seringue qui contient de la morphine et d'une pompe électronique que vous activez par un bouton. En appuyant sur ce bouton, vous soulagerez votre douleur vous-même en vous administrant un bolus de morphine. Un système de contrôle garantit votre sécurité pour ne pas dépasser la dose maximale prescrite par votre médecin.

Les effets indésirables de la morphine seront recherchés et traités par l'équipe anesthésique : sédation trop importante, nausées-vomissements, une constipation, des démangeaisons, hallucinations, difficulté à uriner ou une difficulté respiratoire. 

Il n’y a pas de risque de dépendance à l’utilisation de la morphine en post-opératoire.


Un Comité de Lutte contre la Douleur (CLUD) existe dans notre établissement. Composé de médecins et de soignants des différents départements, il se réunit de façon régulière pour organiser et améliorer le traitement de la douleur dans l’établissement. Le Dr Aubertin, anesthésiste-réanimateur, en est le président.

La salle de surveillance post-interventionnelle (SSPI)

En fin d’intervention, vous serez réveillé et surveillé de manière continue dans une salle de surveillance post-interventionnelle (SSPI ou salle de réveil), par une équipe de professionnel, placée sous la responsabilité médicale de votre médecin anesthésiste-réanimateur.


Les appareils de surveillance médicaux vous seront de nouveaux installés afin de surveiller tous vos paramètres vitaux. A votre réveil, des signes d’inconfort seront recherchés (douleur, nausée-vomissement, saignement…).

En leur absence et après une durée de surveillance adaptée a votre intervention et à vos antécédents, vous pourrez regagner votre chambre.

Unité de chirurgie ambulatoire (UCA)

La chirurgie ambulatoire est un mode de prise en charge permettant de raccourcir à une seule journée votre hospitalisation pour une intervention chirurgicale ou un acte diagnostique. La prise en charge du patient est organisée dans des unités dites ambulatoires où les séjours sont au maximum de 12h. Vous entrez le matin à la clinique et vous rentrez chez vous dans la journée quand vous êtes considéré apte à sortir.


Qui prend la décision ? 

La proposition d’un tel processus vous ai présentée par le chirurgien et l’anesthésiste lors des consultations préopératoires après avoir vérifié que toutes les conditions de sécurité soient réunies. Cela dépendra de critères médicaux, chirurgicaux et environnementaux (présence d’un entourage à domicile, lieu de résidence compatible avec la prise en charge ambulatoire…).


Cette prise en charge s’adresse-t-elle à tout le monde ?

Oui, à partir de l'âge de 3 mois et sans limite d'âge pour les adultes. La chirurgie ambulatoire est même à privilégier chez les personnes âgées en raison du moindre risque de perte de repères (et donc de confusion) par rapport à une hospitalisation de quelques jours.


Quelles sont les avantages de la chirurgie en ambulatoire ?

La chirurgie en ambulatoire montre de nombreux bénéfices:


  • Taux de satisfaction élevé (> à 90 %) du patient et de sa famille (le malade retrouvant son domicile et son environnement familial rapidement).
  • Taux de satisfaction élevé pour le personnel de santé (> à 95%).
  • Réduction des risques d’infections nosocomiales (durée d’hospitalisation plus courte).
  • Réduction du risque de phlébites (le patient est plus mobile a domicile qu’à la clinique).
  • Gain d’efficacité dans l’organisation des services de chirurgie.
  • Réduction des coûts pour les établissements de santé et l’Assurance maladie.


Que dois-je faire en pratique ?  

La veille de l’intervention, l’équipe soignante de l’unité ambulatoire vérifie téléphoniquement ou par sms qu’aucun élément nouveau ne remet en cause votre prise en charge ambulatoire ; elle vous rappellera les consignes pré-opératoires (jeûne, arrêt de certains traitements), l’heure de convocation à la clinique et l’heure approximative de la sortie.


Quelle type d’anesthésie est compatible avec l’ambulatoire ?

Tous les types d’anesthésies sont compatibles avec l’ambulatoire (anesthésie générale, sédation, rachianesthésie et anesthésie locorégionale périphérique).


Qui autorise ma sortie de la clinique ?

Votre anesthésiste et votre chirurgien valident votre retour a domicile à condition que votre état de santé post-opératoire le permette.


Puis-je sortir seul(e) de la clinique ? 

Pour des raisons de sécurité évidentes, il est le plus souvent exigé que vous soyez raccompagné(e) pars un tiers lors de la sortie jusqu’à votre domicile. 

La conduite de tout véhicule est proscrite pendant les 12 premières heures du fait de l’anesthésie. Aucune décision importante ne doit être prise dans les 24 heures suivant une anesthésie générale.

Pour les enfants de moins de 10 ans, l’accompagnant n’est pas le conducteur (présence donc de deux personnes). 


Puis-je être seul(e) à la maison à mon retour ?

Il est recommandé que la présence d’un accompagnant au lieu de résidence post-opératoire soit prévue. Si cela n’est pas possible, une hospitalisation d’une nuit peut être envisagée. 


Qui me fera les soins post-opératoires ? 

Des directives écrites précises sur les soins post-opératoires vous seront remises avant votre sortie (prescriptions médicamenteuses, soins infirmiers, arrêt de travail si besoin…).

Si votre état ne permet pas la sortie, une procédure d’hospitalisation conventionnelle est prévue dans tous les cas.


Qui appeler si j'ai un problème ?

Un numéro d’appel téléphonique vous est remis afin de signaler une anomalie ou une complication qui peut justifier une ré-hospitalisaton. (La fréquence des ré-hospitalisations est inférieure à 3%). Ce numéro est accessible 24h/24h.

Dans tous les cas, l’équipe soignante vous appellera le lendemain de l’intervention pour prendre de vos nouvelles. Vous pourriez alors poser des questions et recevoir des conseils.

Votre médecin traitant a été tenu informé de votre hospitalisation et a reçu toutes les informations vous concernant (compte-rendu opératoire, courrier d’hospitalisation, double des prescriptions, résultats d’examens).


Quelques conseils pour préparer son intervention en UCA et son retour à domicile :


. Veiller à amener le jour de vos consultations de chirurgie ou d’anesthésie votre dossier médical complet. 

. Bien lire les consignes qui vous ont été données.

. Ne pas hésiter à écrire les questions que vous vous posez, pour ne rien oublier de demander le jour de vos consultations.

. Passer à la pharmacie chercher les médicaments qui vous ont été prescrits pour votre retour à domicile ; cela vous permettra de                 rentrer tranquillement chez vous et directement après l’intervention.

. Préparer des glaçons dans votre congélateur si un refroidissement de la zone opératoire vous a été conseillé.

. Préparer à l’avance repas légers et provisions pour vous permettre de vous reposer les premiers jours suivant l’intervention.

. Ne pas oublier qu’aucune décision importante ne doit être prise dans les 24 heures suivant une anesthésie générale.

. Trouver un accompagnant pour votre retour et une personne présente à domicile, au moins la première nuit post-opératoire.

Unité de soins continus (USC)

Si vous devez subir une intervention lourde et/ou si vos antécédents médicaux le nécessitent, votre médecin anesthésiste pourra, en concertation avec votre chirurgien, prévoir un séjour en unité de soins continus (USC) après votre intervention dès la consultation d’anesthésie.


Vous y bénéficierez d’une surveillance continue des paramètres vitaux (fréquence cardiaque, pression artérielle, saturation en oxygène) par une équipe spécialisée, composée d’un médecin réanimateur et d’infirmier(e)s présents 24h/24 et 7jours/7.


Votre suivi post-opératoire est assuré alors, par une équipe pluridisciplinaire composée de votre anesthésiste, de votre chirurgien et du réanimateur.


Lorsque les conditions médicales et chirurgicales le permettront, vous pourrez alors, être transféré en service de chirurgie conventionnel.

Pose d'un cathéter veineux de type Picc line

Qu'est ce qu'un Picc line ? 

Le Picc line est un cathéter en polyuréthane. Ce cathéter souple et flexible est inséré au-dessus du pli du coude dans une veine profonde. Il peut rester en place 3 mois au maximum. Il est placé sous anesthésie locale de manière non douloureuse, et permettra à vos infirmières à domicile de réaliser divers actes tel que :

- les perfusions médicamenteuses
- l'administration de nutrition parentérale
- la réalisation de prélèvement sanguin 


Comment se déroule la pose ?

La première chose que vous devez réaliser avant même de vous rendre à la clinique, est de prendre une douche avec un savon liquide. Une fois à la clinique, le Picc line est placé dans un environnement stérile, au bloc opératoire, sous anesthésie locale.

La durée de la pose varie en fonction des individus, comptez entre 20 et 60 minutes.
Étant donné que celle-ci s’effectue sous anesthésie locale, il n’est pas nécessaire d’être à jeun, sauf indication contraire de votre médecin.
L’extrémité du Picc line est visible, elle sera protégée par pansement. Celle-ci se situe au niveau de la face interne de votre bras. En aucun cas le Picc line empêche votre bras de se plier. Une radiographie est réalisée en fin de procédure afin de vérifier la bonne position du Picc line.


Que peut il vous arriver après la pose d'un Picc line ?
Après la pose, vous pourrez ressentir une légère irritation de la veine, limitez donc les mouvements de votre bras les 2 à 3 premières heures après la pose. Il se peut que vous observiez également une rougeur et un léger saignement au point d’insertion pendant 24 à 48h. Ce n’est pas grave, le premier changement de pansement sera fait au bout de 48h après la pose. 


Quelles sont les complications possibles ? 
L’insertion d’un Picc line reste un acte invasif, même si les complications sont rares, certaines peuvent survenir :

- hématome au point de ponction
- dysfonctionnement du Picc line suite à une plicature ou à une anatomie vasculaire particulière, entrainant la repose du Picc line
- obstruction du Picc line, le plus souvent résolue par un rinçage avec pression
- phlébite de la veine du bras
- infection du Picc line, entrainant la repose 


Quelles surveillances ? 
Vous devrez rester vigilant sur le point d’insertion du Picc line. C’est pour cela que le pansement de celui-ci sera toujours transparent.

- si votre bras semble plus gros, moins souple que le bras opposé
- si vous ressentez une douleur
- si vous notez une rougeur au point d’insertion
- si vous ressentez l’apparition d’une nouvelle douleur dans l’épaule
- si vous ressentez une douleur à l’injection lors des perfusions
- si vous avez de la fièvre


Quelles précautions ?

 Si votre pansement est décollé, ou humide à cause du bain ou de la douche :

- ne le retirez pas vous-même car vous risquez de déplacer votre Picc line
- prenez contact avec votre infirmier(ère)
- en aucun cas vous ne devez mouiller votre Picc line, les douches sont possibles à condition de protéger hermétiquement votre Picc line 


S’il est mouillé sans raison apparente :
- il pourrait s’agir d’une fuite au niveau du point d’insertion du Picc line
- si une perfusion est en cours, clamper là, contacter rapidement votre infirmier(ère) du domicile 


Que faire en cas de retrait accidentel ?

Ne paniquez pas.

Vérifiez si le Picc Line est complètement hors de la veine ou bien s’il n’est ressorti que de quelques centimètres.
- si le Picc line adhère encore à la peau, maintenez-le en place en faisant un bandage autour du site 

- si le Picc line est totalement hors de la veine, effectuez une pression avec une compresse propre au niveau du point d’insertion pendant quelques minutes pour limiter le saignement 


Quand et comment mon Picc line sera enlevé ?

C’est votre médecin référent qui décidera quand enlever votre Picc line. (maximum 3 mois après la pose) 

Il sera enlevé par votre médecin référent en hospitalisation ou en ambulatoire simplement en tirant dessus. Le retrait est sans douleur.